Mutilations génitales féminines : Pratique à combattre à tout prix
Interventions visant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes, ou encore acte portant atteinte aux organes génitaux féminins pour des raisons non médicales, les mutilations génitales féminines, MGF sont reconnues au niveau international comme une violation des droits de la personne, et peuvent entraîner des complications de santé à court et long terme, des complications lors des accouchements, l’infertilité, et dans le pire des cas, la mort.
On estime à 200 millions le nombre de filles et de femmes, ayant subi une mutilation génitale, très souvent avant l’âge de 15 ans.
Dans l’optique de mettre fin à cette pratique, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, en 2012, la première résolution contre les mutilations génitales féminines.
De nombreux efforts sont menés pour mettre un terme à cette pratique, parmi lesquels le Programme conjoint UNFPA-UNICEF sur l’élimination des mutilations génitales féminines, lancé en 2008.
De nombreuses méthodes sont également employées dans ce même but, notamment l’abandon collectif, lorsque l’ensemble de la communauté décide de renoncer à cette pratique.
Autant d’efforts et de progrès qui doivent être maintenus et multipliés, pour éradiquer, de façon définitive, cette pratique d’ici 2030.